À quel point votre contenu doit-il être journalistique ?

content makenOn affirme souvent à juste titre que le marketing de contenu peut tirer profit des nombreux points communs qu’il présente avec le journalisme. Ce principe s’implique d’ailleurs parfaitement à la production de contenu. Mais où se trouve la frontière entre les deux disciplines ? À quel moment une entreprise qui veut produire du contenu doit-elle commencer à penser différemment des  journalistes ?

Puisque la qualité doit être privilégiée par les entreprises qui font du marketing de contenu, la production de contenu peut tirer de nombreux enseignements utiles du journalisme. Dans le domaine de la production, on constate par exemple que l’utilisation d’un calendrier rédactionnel et la structure de bons articles sont généralement tributaires du journalisme. Mais la neutralité des sources et du style d’écriture dans un contexte d’entreprise sont aussi des éléments que le marketing de contenu reprend à juste titre au journalisme. Le lien entre ces deux disciplines implique également que les entreprises font de plus en plus appel aux journalistes pour développer un contenu de qualité et leur laissent entièrement libre cours. Toutefois, il va sans dire qu’il existe aussi des limites à cette théorie. Un produit journalistique a une mission d’information : un journal, un magazine ou un site d’information a pour but de transmettre un message généralement actuel à un maximum de lecteurs. C’est là que s’arrête la mission de la rédaction. La plupart du temps, l’éditeur commercialise alors le média, ce qui ne peut avoir aucun impact sur le contenu des articles.

Autres buts, autres mœurs

Dans le marketing de contenu, la diffusion est également un but, mais ce n’est pas le seul. Les entreprises qui font du marketing de contenu cherchent à constituer un champ d’action, à aider leur public quand celui-ci rencontre un problème et à créer ainsi une relation et/ou à générer un engagement. S’ensuivent alors des leads, des ventes ou une rectification de l’image. Il s’agit donc d’objectifs de marketing, qui fixent les limites de l’utilisation d’une méthodologie journalistique. Voici trois caractéristiques propres au journalisme qu’il vaut mieux éviter dans le marketing de contenu :

1. La discussion de la source

Les journalistes peuvent protéger leurs sources et le font souvent à juste titre. Celui qui souhaite faire passer des informations sur la société a besoin de sources, ce qui fait de leur protection une arme démocratique. Ce n’est pas la même chose dans le marketing de contenu. Le producteur de contenu  puise généralement le contenu dans une société. Si l’on pose des questions à ce sujet, il est préférable que le producteur se montre ouvert et transparent quant au processus de production du contenu. Il s’agit d’une plus-value en termes d’image pour la marque concernée.

2. Ignorer la concurrence

Partant du principe qu’ils détiennent la vérité, les médias journalistiques ont moins le réflexe de remettre leur produit en question par rapport à la concurrence. Ces deux dernières décennies, ce réflexe a subi une modification et cela se passe aujourd’hui au niveau des rédacteurs en chef et des managers essentiellement. En tant que producteur de contenu, avec un planning à plus long terme, vous devez avoir ce réflexe de base. Étudiez au préalable le contenu diffusé par vos concurrents afin de vous démarquer.

3. Produire du contenu en vase clos

La rédaction traditionnelle est une organisation en vase clos. Les journalistes sont confinés dans une spécialité et mènent ainsi une existence journalistique bien distincte. À l’heure actuelle, certains projets journalistiques abattent déjà les cloisonnements et produisent un contenu journalistique innovant en adoptant une position plus ouverte et transdisciplinaire. Dans sa recherche d’originalité et de qualité, le marketing de contenu a tout intérêt de prendre exemple sur ce caractère innovant plutôt que sur l’ancienne méthode compartimentée.









14 raisons expliquant l’inefficacité de votre marketing de contenu

Vos leads sont-ils trop peu nombreux ou insuffisamment qualifiés ? Le nombre de visiteurs ou de clics est-il insuffisant ? Dans ce livre blanc, nous énumérons 14 raisons permettant de savoir où le bât blesse et donnons des conseils destinés à éviter les erreurs.